Article de blog d'origine en anglais (PDF)
Le weekend dernier, j’ai été bénévole au stand transmen4men (tm4m) sponsorisé par Eros, TRANS:THRIVE et Trannywood Pictures, lors de la Folsom Street Fair. Tm4m est un programme fournissant ressources, activités et discussions pour les hommes trans qui ont des rapports avec des hommes. Un appel à bénévolat avait été envoyé quelques semaines auparavant et depuis j’avais vraiment hâte d’y participer. L’un dans l’autre, c’était vraiment chouette. J’ai passé la plupart du temps à distribuer des flyers faisant la promotion de tm4m. Sur le flyer il y avait dessiné un mec trans sexy et les mots « 5 bonnes raisons de baiser avec un mec trans » (ça serait le sujet d’un autre message de blog à lui seul).
Quand je distribuais les flyers, j’ai reçu beaucoup de réponses positives, du genre « Il ne m’en faut qu’une ! » et « Putain ouais ! » Mais ce à quoi je n’étais pas préparé, ou plutôt, j’étais assez naïf pour croire que ça ne se produirait pas dans un endroit aussi sex-positif que la Folsom Street Fair, c’était aux regards de dégouts et aux questions inappropriées de la part de certaines personnes. Généralement, une fois que j’avais donné un flyer, la personne le lisait, et puis peut être me regardait à nouveau et souriait, riait ou me faisait des signes d’encouragements. D’autres prenaient le flyer, le lisaient, puis me scrutaient de la manière la plus rude que j’ai jamais rencontré. La plupart de ces regards, et les questions qui en découlaient, tournaient autour de me demander si j’étais trans. Je ne le suis pas.
Je suis cependant un mec homo qui aime et soutient mes amis qui font partie de communautés trans. Ma sexualité inclut beaucoup de types d’hommes et de masculinités et je suis allé à Folsom ce samedi après-midi pour célébrer tout ceci avec mes amis et soutenir une super cause. Je ne sais pas ce que c’est que d’être trans, donc je ne vais pas dire qu’avoir eu des personnes me fixer et me poser des questions horribles au sujet de mes organes génitaux m’a donné une nouvelle vision des choses, parce que cette brève expérience ne pourra jamais être comparée à la vraie vie de quelqu’un. Ce que je peux dire c’est que j’espère qu’avec les différentes réponses que j’ai donné aux questions des gens, « Attend, t’es trans ? Parce que tu ne ressembles pas à une fille... » (sérieux, certaines questions étaient pires), j’ai créé des opportunités d’apprendre.
J’ai dit aux gens des choses du genre « A moins qu’on soit en train de baiser, ou sur le point de baiser, ce que j’ai dans mon pantalon n’a rien à voir avec cette conversation » et « C’est plus une question pour une deuxième ou une troisième rencontre, invite moi d’abord à diner et à prendre un verre et on va essayer de se connaitre l’un l’autre. » Je n’étais pas là pour donner à quiconque le B.A. BA sur genre et identité. J’étais là pour trainer avec des gens sexy, distribuer des flyers et des préservatifs, et m’amuser à fond, ce que j’ai pris soin de faire.