Partenaire d’un garçon trans pédé - 2011

Qui suis-je ?

Pour commencer ce texte, je vais un peu dire d’où vient l’idée de l’écrire et, du coup, « d’où je parle », à partir de quels positionnements identitaires/politiques. Pour me définir rapidement, je suis un pédé cisgenre (ou « bio », j’utilise les deux), investi dans les luttes LGBT/transpédégouines et la lutte contre le sida depuis quelques temps. Me dire pédé implique, selon moi, un regard politique et critique sur la société hétéro-normale et sur le milieu gay mainstream. C’est donc une identité politique. Je suis aussi séronégatif. Et je vis à Paris en ce moment.

L’envie d’écrire ce texte a mûri progressivement au cours de l’année écoulée. Disons tout de suite que ce texte n’existerait pas si je n’avais pas fait la rencontre et eu une relation de plusieurs mois avec un garçon trans. De manière un peu égoïste, écrire à ce sujet me semble être un moyen personnel de réfléchir sur le sens et les implications de ce que j’ai vécu dans cette relation, et de que cette relation – et les réactions de mon entourage autour de cette relation – m’ont fait vivre. Plus largement, et parce que j’ai eu l’occasion d’en discuter en amont avec d’autres personnes (trans et cis), dans différents cadres, il me parait utile de mettre des mots sur les expériences et les relations entre garçons trans et cis. Ce texte a donc presque une double vocation, dans la limite évidente qu’il s’appuie sur une histoire singulière, et qu’il n’a aucune prétention à être représentatif. L’idéal ce serait qu’il s’inscrive dans un mouvement plus collectif de visibilité des relations entre mecs trans et mecs bios… bref, qu’il donne envie à d’autres d’écrire, de témoigner, sous mille formes différentes, afin d’illustrer la diversité de nos vécus !

Premières attirances

Si je dois revenir en arrière, disons avant la relation qui va être le sujet de ce texte, j’ai été amusé de me rappeler que ma première attirance pour un garçon trans remonte en fait au moment où j’ai vu le film « Boys don’t cry », autour de 1999, dans un festival de film LGBT. Je crois me souvenir que j’avais été assez « ému » par l’acteur qui joue Brandon Teena (et très touché par le film dans son ensemble, bien sûr). Une émotion assez déroutante, à l’époque. Je me suis d’abord dit « mais c’est bizarre d’être attiré par une personne trans » ; je crois que ça m’a renvoyé à une peur de la bisexualité (ou de l’accusation de bisexualité, j’y reviendrai), liée à la manière dont je pouvais me représenter les corps et les identités trans à l’époque. Je crois aussi que l’orientation sexuelle de BT dans le film m’a conduit à me dire : « mais en fait, je suis bête, les trans sont forcément hétéros, c’est logique ». Et au nom de cette « logique » des choses, j’ai bien enfoui cette expérience érotique très profondément dans mon esprit. Et je n’en ai pas parlé à grand monde !

Il s’est passé quelques temps, voire quelques années, avant que je ne sois à nouveau percuté par ces questionnements. En fait, quand je me suis installé à Paris, dans mes réseaux de connaissances/d’amiEs, j’ai été amené à croiser régulièrement des personnes trans (MtF et FtM). Et du coup, à certains moments, à me retrouver confronté à une attirance/un désir pour certains des garçons que je croisais. Mais bon, à l’époque, ma situation conjugale/relationnelle (monogamie), et la conviction que les trans devaient plutôt être hétéroEs, m’ont conduit à ne pas me poser plus de questions.

Rencontre de Z

Autant dire que lorsque j’ai rencontré le garçon trans pédé avec qui j’ai eu une relation (je le nommerai par l’initiale Z, pour éviter les tournures de phrases lourdes dans la suite du texte), le ciel m’est un peu tombé sur la tête ! En fait, pour être précis notre rencontre s’est produite en 2009, dans un moment où ma situation relationnelle avait changé : j’étais célibataire. Nous nous sommes rencontré au cours d’un week-end militant gay/sida. Je faisais partie de l’association organisatrice de la réunion, et Z était venu participer à nos débats avec d’autres membres d’associations LGBT.

J’ai repéré Z à peu près au moment où, prenant la parole, il a expliqué qu’il était trans FtM et pédé, à la plus grande surprise d’une partie de l’assistance. Moi, en moi-même, je me suis surtout dit : « il me plait bien celui là… Et si j’essayais de l’approcher ? ». A la fin de la journée, un apéro et le repas organisé ont été bien utiles à ma stratégie de rapprochement ! Si je me souviens bien, Z était pas mal poursuivi par des participants à la réunion, qui voulaient lui poser tout un tas de questions, plus ou moins intrusives et lourdes sur lui, son anatomie, sa sexualité, etc. Pour ma part, j’ai choisi une entrée qui me paraissait plus subtile, et on s’est mis à parler de recherche en sciences sociales, de travaux universitaires sur le genre, etc. (ne rigolez pas, on a les techniques de drague qu’on peut !). Et du coup, de rapprochement en rapprochement, dans le bar où nous sommes allés après le repas… on s’est roulé des pelles. Comme ça, devant tout le monde (en particulier, devant le groupe de gens qui étaient à la réunion).

C’était génial. J’étais hyper attiré par lui, très excité, même. Et pas du tout, mais vraiment pas du tout inquiet sur ce qui allait se passer dans un cadre plus « intime ». Ce dont je me souviens surtout de cette soirée (outre le plaisir d’embrasser le mec qui me plaisait), c’est de voir de temps en temps les têtes très surprises des gens que je connaissais. Du genre : « mais qu’est-ce qu’il fout !? ». C’était, sur le moment, plutôt rigolo. Je n’avais pas encore idée que le poids du regard des autres sur notre relation serait, à d’autres moments, si… pesant. Mais bref, revenons à notre soirée/nuit ! En même temps, pas la peine de faire un long discours pour dire que, de mon point de vue, ce fut une super nuit : rapprochement des corps, découverte de l’autre, fougue, tendresse, et tâtonnements aussi (au sens propre et figuré). Très agréable, mais toujours pas la moindre question de mon côté, malgré la confrontation « concrète » à un corps pédé un peu différent de mon habitude. C’était cool. Et j’étais tellement content que je lui ai laissé deux fois mes coordonnées pour qu’on se rappelle (j’avais un peu bu, la veille, il faut dire). Quelle cruche !

Premier week-end !

Alors voila. Passée cette première soirée/nuit, je rentre chez moi, content et bien décidé à revoir ce garçon charmant. Mais bon, il faut bien le dire, je me rends assez vite compte de deux choses. D’abord, ayant l’envie de parler de cette rencontre à mes amiEs proches, je constate que ça me pose une question fondamentale : dois-je préciser que mon amant d’un week end est trans ? Et est-ce que ce outing n’est pas un peu déplacé/délicat/maladroit, si mes potes sont amenés à le rencontrer ? La deuxième chose, c’est que l’idée de se revoir (qui est partagée par Z, ouf !), met en route la machine à cogiter qui me sert de cerveau. Et là, pas mal de questions se bousculent… Comment ça va se passer si on a une sexualité « pénétrative » (ce qui n’était pas le cas de notre première nuit) ? Et s’il me demande de le sucer, qu’est-ce que je dois faire ? Et comment vais-je savoir s’il a pris son pied, vu qu’il n’éjacule pas (oui, je sais, j’ai parfois une vision un peu mécanique de la sexualité des mecs bios…) ? Bref, je suis très excité de le revoir, mais un peu paniqué aussi. Ça tombe « bien », lui aussi et on s’en parle avant par mail/sms.

Le jour J arrive, 15 jours plus tard environ. Nos retrouvailles sont chouettes, même si on est tous les deux assez stressés. On a pas mal de trucs à se raconter, vu qu’on partage des intérêts communs (la recherche…), du coup, ça permet de reprendre contact en douceur. Et puis on a très envie de se rapprocher et de s’embrasser, donc bon, on le fait. Le problème survient quand on se retrouve dans la chambre, sur le point de baiser. Parce que là, lui, il a envie de savoir ce qui me plairait comme pratiques… Et il me dit qu’il a déjà mis son harnais, et qu’il peut me baiser, si je veux. Et moi, ça me panique carrément : comment nommer les pratiques/les parties du corps ? Et puis surtout, je suis habitué à une sexualité gay assez « basique », où on se suce, on se caresse, on s’encule (dans l’ordre qu’on veut, d’ailleurs), mais bref, où on n’a pas tellement besoin de discuter trop sur le moment même. Premier blocage, pour moi : il va falloir causer, parce que tout n’est pas aussi évident ! J’avais anticipé pas mal de trucs, mais pas tellement cette dimension là. Je perds un peu mes moyens, du coup je bande pas super, ça me stresse encore plus (je sais je suis un mec bio très basique, des fois). Et là, c’est la catastrophe. Au moment où il cherche du gel ou une capote dans son sac, je lui dis un truc… et je me trompe de pronom. Gloups, quel CON ! Je peux essayer de me trouver des excuses : le stress, la panique, blablabla. Mais la réalité, c’est qu’il est super blessé, et moi je me sens comme le dernier des crétins. Il choisit de s’isoler un peu dans une autre pièce, le temps de décider s’il reste ou s’il part. Finalement, on se retrouve, on discute et on se prend dans les bras. Il reste ! Il me demande pourquoi je me suis planté, et moi je suis pas super capable de trouver une explication intelligente. Et en plus, je n’aime pas trop les analyses psychologiques de comptoir, donc je ne me raccroche surtout pas à ça. Pour finir, on s’endort ensemble.

Le lendemain, ça va moyen pour nous deux. Moi je me morfonds et je me dis que je suis vraiment super naze ; lui il me dit qu’il a peut-être réagi un peu fort. Bref, on décide de se revoir le soir même, après avoir eu chacun des activités dans la journée. On se retrouve le soir, et l’enchaînement des évènements nous amène assez vite à nouveau… dans un contexte sexuel ! Ça se passe globalement beaucoup mieux que la veille (même si le stress reste élevé pour moi). Il a envie que je le baise, « vaginalement », et j’ai envie aussi. Sauf que pour moi, ça ne va pas du tout de soi (pas tellement parce que c’est son vagin, mais surtout parce que je suis plutôt bottom/passif, d’habitude, c’est comme ça que ma sexualité s’est développée depuis quelques temps). Soyons francs, je m’y prends un peu mal, et surtout, j’ai l’impression de ne pas bander assez, et d’éjaculer « trop tôt ». Psychodrame de mec bio, j’en conviens. Que je suis le premier à relativiser en général, mais là, je trouve ça super dramatique… Et en fait, je n’arrive pas très bien à verbaliser le mélange d’émotions contradictoires que je viens de vivre : excitation, plaisir, sentiment d’être un gros naze, honte, gêne… Du coup, après avoir joui, je dit : « waouh, je suis KO, moi, je dormirais bien ». Remarque de gros naze, encore une fois. Parce que lui n’avait pas encore pris son pied, mais surtout parce que je ne lui ai même pas demandé si c’était le cas ! Bref, un enchaînement à nouveau super blessant pour lui. Et nouvelle prise de tête à deux.

« Bon sang, ça avait l’air si simple le premier soir ! » Me dis-je intérieurement à l’issue de ce week-end…

Comme on s’aimait bien, et aussi qu’on se trouvait pas mal bandant mutuellement, on ne s’est heureusement pas arrêté sur ce premier week-end. On en a même beaucoup rediscuté. Parce que ça engageait plein de choses sur la verbalisation de nos désirs, la différence de nos corps, la prise en compte du plaisir de l’autre. Autant dire que j’ai vraiment eu l’impression d’une remise en question profonde de mes « bases sexuelles » de pédé bio. Mais vraiment, avec le recul, je crois que cette relation m’a rendu bien plus attentif et imaginatif que je ne l’aurai imaginé ! Outre les discussions, les échanges, (et la pratique), Z m’a fait lire des textes, des brochures qui m’ont aidé à lâcher du lest et me sentir légitime à verbaliser mes désirs et mes attentes vis-à-vis d’un partenaire sexuel. Waouh, j’ai un peu pris dans la gueule mes 10 ans de socialisation gay, et surtout les implicites qu’elle véhicule : sur la pénétration, sur le fait de bander, sur le plaisir, le (non) dialogue entre partenaires… J’ai aussi compris à quel point la bite est une idée relative, puisqu’on peut en changer, varier les tailles ou les formes. Pour moi, c’était assez nouveau ! Et honnêtement, baiser Z avec un harnais a été pour moi une expérience super excitante, parce que plutôt que de me concentrer sur ma bite bio et mes angoisses de mec bio (pas assez bandée, pas assez longtemps, trop ceci, pas cela, blablabla), je pouvais sentir à 100% son plaisir et profiter de sa jouissance. Le pied total !

J’en reste là sur ce sujet, parce qu’après, on a eu plein de moment de baise que je qualifierais d’épanouissants et chouettes. Et en fait, ça appartient à notre relation. Cela me paraissait important de revenir sur ce premier week-end, car je trouve qu’il condense plein de questions/tensions qui peuvent se poser dans une relation entre garçon bio (inexpérimenté) et garçon trans. Et puis, je me dis qu’il faut aussi partager les situations difficiles, ça permet de se déculpabiliser un peu quand on se sent très bête/maladroit.

Questions de relations/questions d’identité

Hormis la situation où je me suis trompé de pronom, j’ai toujours ressenti notre relation comme une relation pédé. J’ai toujours perçu Z comme mon mec (dans toute l’acception ouverte de son interprétation du fait d’être un mec !). Ce qui n’a pas toujours été simple à faire comprendre au reste du monde… Pour être complet, il faut préciser que si Z évoluait dans un milieu amical globalement transfriendly, ce n’était (majoritairement) pas mon cas.

Avec un peu de recul, je crois que les moments les plus difficiles de notre histoire ont été liés au poids du regard des autres sur notre relation et sa validité comme relation pédé. En disant cela, il faut sans doute préciser de quels « autres » je parle :

* Il y a les « autres » lointainEs : les boulangèrEs, les buralistes, les commerçantEs en général, qui ne manquent pas de vous donner du « bonjour messieurs dames », quand vous rentrez dans leur boutique. Se pose alors la pénible question de : doit-on rectifier ? Doit-on le faire systématiquement ? Et si je rectifie, est-ce que je ne me substitue pas à la réaction de Z ? Parce que c’est aussi son passing qui est en jeu. Mais disons que ce passing « couple hétéro », fréquent dans les commerces, n’est pas le plus insupportable, même s’il est pesant, et par moment envahissant.
* Il y a les « autres » plus proches. Les réseaux de connaissances, certains potes, des militantEs, etc. Bref, des gens avec qui je/on n’avais/t pas jugé utile de préciser que Z est trans. Du coup, ça crée des situations surprenantes. Dans certains milieux, pas du tout sensibilisés aux enjeux transpédégouines, la personne avec qui je sors ne pouvait être qu’un mec. Ben oui, je suis pédé, CQFD. Donc là, pas d’erreur de pronom ! Et puis dans certains milieux plus « gays », par contre, j’ai constaté à quel point les gens se plantaient (souvent par peur de mal faire, et donc pas intentionnellement), ou scrutaient Z, à la recherche de je ne sais pas quoi, mais quelque chose qui les amenait souvent à parler de « ta copine » ou à lui parler au féminin. Errare humanum est… mais la persévérance était malheureusement trop souvent de mise, même après une mise au point « amicale ». Là, c’est pas évident de se sentir réassigné « fille » et/ou « hétéro », par des gens dont je me sens proche. Même s’il y a toujours moyen de discuter, de faire de la pédagogie, et parfois de la visibilité anti-biocentrisme… il y a des soirs où on a juste envie d’avoir la paix. C’est fou l’énergie que ça demande, d’anticiper/de corriger les erreurs des autres !
* Et puis il y a le cercle des gens (très) proches. Là, j’ai connu plusieurs variétés de réactions. Pour résumer, cela va de l’acceptation pleine et entière de notre relation sans la moindre ambiguïté, à la surprise momentanée, en passant par les tentatives d’analyses à 15 centimes d’euros : « ah, je savais bien que tu avais un côté bisexuel ! – Mais non, je te parle de mon mec, là… ». Mais, pour un certain nombre de potes proches (je ne demande pas à mes potes de forcément bien s’entendre avec mon mec, par ailleurs !), j’ai senti des questionnements pas si faciles que ça à verbaliser sur l’identité/la nature de notre relation.

Le plus pénible pour moi, dans ces réactions des « autres », c’est la réassignation hétéro ou bi, dans toute la violence que peut représenter une catégorie qui te tombe sur la tête. J’ai aussi pas mal dépensé d’énergie (et de prises de tête) à me demander si je n’allais pas devoir refaire un nouveau « coming out » généralisé : « oui, mon mec est FtM ! ». Ça fait bizarre, et c’est déstabilisant quand on pense avoir à peu près fait le tour de cette question du/des coming out identitaires !

Je n’avais évidemment pas besoin de vivre cette histoire pour mesurer l’absence de bienveillance des milieux gays. Mais cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti aussi fortement la pression normative du regard des autres. Pas depuis le moment où j’ai débarqué dans des bars gays, quand j’étais plus jeune, et que j’avais l’impression d’être scanné des pieds à la tête. Et puis derrière tout cela, il y a aussi un vrai problème de biphobie dans beaucoup de ces milieux. Attention, précision : si je n’accepte pas l’étiquetage « bi », ce n’est pas par biphobie primaire. Simplement parce que ça ne correspond pas du tout à ce que j’ai vécu avec Z. Mais la dimension « infamante » (dans la bouche de certainEs), de la réassignation bisexuelle, révèle à mon avis pas mal d’impensés et d’étroitesse d’esprit des milieux transpédésgouines… Il y aurait d’autres textes à écrire à ce sujet !

Quand je repense à tout cela, je me dis que ce qui m’a manqué, au départ, c’est la possibilité d’échanger sur tout ça avec des pairs, des gens vivant/ayant vécu la même chose que moi/nous. Assez vite, heureusement, j’ai pu participer à un groupe de discussion FtM pédés/pédés bio, et ensuite à celui qui s’est monté à Paris au printemps 2010. Autant dire que ça a représenté une bouffée d’oxygène. Et un très bon cadre pour discuter de tout ça hors de notre relation. Parce que passer beaucoup de temps, à deux, à gérer/revenir sur les agressions extérieures (de la plus soft à la plus hard), en plus d’une vie de couple (pas toujours simple), et bien ça use, énormément. Des groupes comme ceux là, ça permet de collectiviser un peu les choses, et surtout de se sentir moins seul à les vivre !

Et après ?

Notre relation s’est terminée, comme n’importe quelle relation, ce n’était pas très rigolo, pas la peine de s’étendre là-dessus… Et après, j’ai trouvé assez chouette de continuer à participer aux discussions des groupes cistrans de Paris, qui m’ont permis de revenir sur tout ça, de mettre des mots sur certains ressentis, et surtout de partager des expériences.

Une anecdote pour terminer ? Peu après la rupture, se pensant sans doute bien intentionnéE, unE amiE m’a dit : « bon, maintenant tu vas enfin pouvoir revenir aux mecs bios, hein ? ». En vrai, ça me fait plutôt rire comme remarque. Parce que je pense que ça dit bien le trouble (pas très politiquement correct) que créent nos relations. Et puis parce que je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait, mais si je rencontre un garçon qui me plait, bio ou trans, je compte bien le draguer (enfin, je suis assez timide, mais j’essaierai) !

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